Coucou papa,

Nourrissais tu secrètement l'espoir que je t'ai oublié ? Tu te caches si bien, tu te fais tout petit. Mais ne te fais pas d'illusions, je t'accorde juste un peu de répit. Quand je te dis tu m'as battu et abusé, tu baisses les yeux. Lorsque je t'accuses d'avoir volé ma vie, tu baisses les yeux. Enfin, lorsque j'affirme que tu as tué mon fils, tu dis :"Ce n'est pas ma faute, mes parents m'ont transmis un gêne," et tu baisses de nouveau les yeux.

Tes parents, mes grands parents, les personnes les plus aimantes, les plus douces qu'il m'ait été donné de connaître. Comment oses tu les rendre responsable de ta folie ?

Ils ne t'ont transmis aucun gêne malsain, tu es juste né avec une tare, ils n'y sont pour rien. Il ne tenait qu'a toi, durant toutes ces années de te contrôler, de te soigner. 

Alors, je te le dis à toi aussi :" Jusqu'a mon dernier souffle, je suis votre pire cauchemar. Je serais toujours là, quelque part, près de vous. Puis le couperet tombera, propre et sans pitié."

Sur ce...



25/06/2007
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