Toujours, c'est long...

Florent, mon fils, ma lumière,

Le 11 août 1984 à cette heure, je tentais de toutes mes forces, avec mon corps d'enfant de te mettre au monde. J'étais seule, mes adorables géniteurs ayant préféré partir en vacances sans se soucier de nous. C'est mon oncle qui m'a emmené à la clinique.

Tu es né en fin de matinée a 10h55 faisant de moi un être différent, une autre personne, je devenais importante pour quelqu'un. J'étais folle de toi et tu m'aimais déja.

Pourtant aujourd'hui tu n'as pas 24 ans. Tu aurais dû, tu aurais pû si tu n'avais pas été entrainé dans ta tombe par tes grands parents.

Flo, mon tout petit, ta vie s'est arrêtée il y a trois ans. Tu n'as que 21 ans à jamais. 21 ans pour toujours et toujours c'est long. Tu es mon fils aîné et avec le temps tu deviens mon tout petit. Flo, tu me manques. J'aurais voulu te voir devenir un homme, j'aurai voulu des p'tits Flo mais tout cela n'est que fiction, je ne dois même pas y penser.

Heureusement tes frères et ta soeur sont là. Il y a deux jours, Anthony m'a envoyé un message. Il est en vacances, alors il me dit qu'il m'aime plus que tout, que je lui manque et qu'il souhaite à tous ses amis d'avoir une maman comme la sienne. Toi, tu étais trop pudique pour me le dire mais je sais que tu le pensais très fort.

Alors à mon tour, je souhaite à toutes les mamans d'avoir des enfants comme les miens. Vrais, purs et attachés à moi, plus qu'a personne d'autre.

Flo, mon bébé, tu restes mon fils, ma chair, mon sang où que tu sois et pour toujours. Et toujours c'est long...

Je t'aime mon amour et comme lorsque tu étais là, je suis près de toi à chaque instant...



11/08/2008
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