Sans haine et sans reproches...

J'ai choisis cette catégorie pour te livrer ce message, celle de Florent où il est question d'amour avec un grand A ne t'es plus accessible. Mais c'est sans haine et sans reproche que j'ai envie de t'écrire. Après m'être plusieurs fois remise en question, avoir chercher l'erreur, le côche que j'aurais pû louper, je n'ai pas trouver de réponse...

Maman,

Je me souviens de ma petite enfance, au cours de laquelle tu étais pour moi bénie des Dieux. Je t'aimais plus que tout, t'écrivais de jolis poèmes, te suivais partout. J'étais toujours à l'écoute de ce que tu subissais et lorsque je partais chez mes grands parents, j'étais partagée entre la joie des jours heureux qui m'attendaient et la peine de te laisser.

Adolescente, sans jamais t'en parler, j'avais pitié de toi. De te voir pleurer, quémander de l'argent à mes grands parents, voler et de surcroit prendre des coups me dévoraient.  Un jour, je t'ai demandé si à l'occasion du 1er mai, il était possible d'offrir un cadeau, tu m'as dis oui. Alors je t'ai donné une petite assiette décorée, posée sur un socle. A l'intérieur, il y étais peint ces trois mots : " Je t'aime Maman."

Lorsque je suis devenue, grace à mon fils, indépendante, c'est pour toi et ma petite soeur que je n'ai pas pris mes jambes à mon cou. A plusieurs reprises, lorsque je venais vous voir et qu'il était ignoble aussi bien avec toi, qu'avec moi, je te disais que cette fois, c'était trop, que j'allais disparaître de votre vie définitivement. Tu te mettais à pleurer, me suppliant de ne pas t'enlever Florent et à chaque fois, j'ai capitulé.

Les cinq années qui ont précédé la mort de Florent ont été celles des révélations. Après vous êtres maintes fois disputés avec mon frère, vous m'avez déclaré que de vos trois enfants, j'étais la plus gentille, la plus aimante. Vous aimiez venir chez moi, manger avec ma famille, discuter et rire toute une soirée et vous me félicitiez de la manière dont je m'occupais de mon travail, de mes enfants.

Tu disais que chez moi, il faisait bon vivre, que c'était chaud. Je t'aimais de tout mon coeur malgré toutes tes erreurs et je croyais que tu m'aimais aussi.

Malgré la légitimité de ma question, je sais que tu n'y répondra jamais :

" Maman, que t'ai je fais, je n'ai rien trouvé dans mes souvenirs. Maman, pourquoi tu m'as fais ça ?????????, mon fils, maman, mon fils Florent...tu n'imagines pas, tu es à des années lumière de ma douleur...."

Alors, je t'en prie, cesse d'aggraver ton cas et assume tout simplement de payer le prix de tes actes. Mais pour cela, il faudrait que tu sois un tout petit peu intelligente et surtout très honnête. C'est là que le bas blesse...



17/08/2007
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