Mes pensées, toutes en proses...

Mon père, ma mère, mes assassins,

Le jour de ma naissance, vous avez scellé mon destin.

A force de coups, d'insultes, d'humiliations,

Vous avez fais de ma jeunesse une quête aux illusions.

Puis un jour, je le sentis, en moi, à l'intérieur,

Mon bébé, mon petit, c'était mon sauveur.

Je pouvais enfin, penser au vrai bonheur,

Lorsque le suivirent ses frères et puis sa soeur.

Florent, mon enfant, il n'avait que vingt ans,

L'âge, où les jeunes se croient déja grands.

Ce n'était qu'un caprice, il voulait une voiture,

Je n'étais pas daccord, il n'était pas encore mûr.

Il s'est tourné vers vous, sachant qu'il obtiendrait,

Ce que par amour, je lui refusais.

Sans le moindre scrupules, vous lui avez donné les clefs,

De ce véhicule qui allait le tuer.

Mon instinct, mon amour, ne m'avaient pas trompé,

C'est dans un cercueil que je l'ai retrouvé.

Vous m'avez achevée, brisée, déchirée,

En m'arrachant mon garçon, mon fils tant aimé.

Jusqu'au fond des ténèbres, je vous poursuivrais,

Pas un instant, une seconde, vous ne connaitrez la paix.

Juste pour vous dire à quel point, je vous hais.



02/10/2007
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