MAMAN !!!!!!!!
Ma mère et mon père, mes géniteurs, peut être, je voudrais tant que non,
Reportez vous à l'article " Un don de toi..." que j'ai écris pour Florent. Vous y lirez un commentaire laissé par Eve, une véritable amie de Flo. Elle y raconte une journée passée avec Florent qui m'aurait totalement comblée si je n'y avait pas lu que Florent, à quinze ans, buvait du wisky !!
Nous étions en 1999 et toi, mon père était tombé dans un alcoolisme notoire depuis plusieurs années qui t'a valu les problèmes de santé que tu connais aujourd'hui. Chaque samedi, ou presque, tu appellais à la maison pour boire le café. Nous savions, que pour une meilleure après midi possible, il te fallait ta bouteille. Christophe partait en urgence à Carrefour. Lorsque tu ne la vidais pas en quelques heures, tu ne laissais que le fond.
Alors parfois, lorsque j'étais excédée, je refusais d'acheter une bouteille et te sortais celle de la semaine précédente, il ne restait que quelques centilitres. Les sourcils froncés, tu me regardais en disant : " T'as que ça ??". Alors soumis, nous allions chercher ta came que tu nous laissais payer sans scrupules. Tu n'acceptais que le " J.B " et trois à quatre bouteilles par mois représentaient pour nous un vrai budget.
Je me souviens à quel point, Florent et Anthony étaient écoeurés devant ton état. Tu bavais en parlant, dormais sur la table, insultais leur grand-mère. Bref, tu étais ignoble.
Comment ai je pû te laisser donner un tel exemple à mes enfants. Comment ai je pû te laisser passer la pas de ma porte pour y diffuser tes vices. Comment...?
Pour toi : MAMAN !!!! Pour te sortir quelques heures de l'enfer dans lequel je croyais que tu vivais. Pour te montrer que j'étais là, en te caressant le dos, chaque fois que j'étais près de toi. Pour que tu puisses te ressourcer auprès de tes petits enfants qui t'aimait...tous ces sacrifices pour TOI !!! Tu te plaiganis sans cesse et plus d'une fois, lorsque je te regardais partir avec lui, je pleurais.
En refusant de t'abandonner, j'ai sacrifié mon fils...
Comprendras tu un jour mon désarroi et ma haine, face à cette mère que j'ai rencontré, il y a maintenant, un peu plus de deux ans...