Maman,

Mes géniteurs, mes parents, mon père, ma mère. Je ne sais pas comment vous qualifier. Vous êtes, tous les deux, inqualifiables.

Tout comme votre comportement, vos mensonges, vos insultes, il n'y a pas de mots assez forts pour vous qualifier.

Maman, comment peux-tu ? Comment oses-tu ? Je t'avais déja tant pardonné. Pardonné de ne pas m'avoir protégée des coups, des humiliations, des insultes que je subissais enfant. Pardonné de m'avoir traité de "pauvre folle" lorsque, adolescente, je t'ai appellé au secours alors que mon père venait de me demander de me rendre dans la chambre de mon frère. Je savais ce qui m'attendais, d'aussi loin que remontent mes souvenirs, il s'est toujours livré sur moi à des attouchements sexuels.

Comment peux tu mentir à tous, te mentir à toi même. Comment peux tu m'insulter, me baver dessus, me salir encore...

Tu t'es servie de Florent, comme de tous tes enfants. Tu l'as jeté en pâture à ton malade de mari. Tes enfants y ont survécu, avec leurs plaies encore béantes. Mais Florent...mon fils...ton petit fils. Comment fais tu pour respirer ?



13/06/2007
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