Ma vie sans toi...
Florent, mon fils du Ciel,comme je t'aime...Mon enfant, tu me manques et en revenant t'écrire après ces mois d'absence, je pleure déja.
Lorsque j'ai écris ton livre, à la dernière page, je t'ai dis qu'un jour peut ëtre, si le coeur m'en dis, je t'écrirais ma vie, sans toi.
Mais je ne peux rien te dire, je n'ai rien reconstruit après l'explosion de mon existence, la nuit où tu es mort, il y a quatre ans et sept mois. Je stagne au milieu des ruines, des débris. J'ai juste frayé un chemin, pour tes frères et ta soeur et je les accompagne, du mieux que je peux vers leur avenir. Souvent, sans qu'ils le voit, je trébuche sur les obstacles, je tombe, je pleure et je me relève vite et présente mon meilleur visage.
Mon amour, ma vie sans toi, ça fait mal. Chaque soir, je m'endors avec toi. La nuit, je rêve de toi. Le matin, avant même d'ouvrir les yeux, je pense à toi. Toute la journée, à chaque seconde, je me remémore ton visage, ton regard, ta voix.
Mon bébé, j'ai changé. J'ai tiré quelques leçons de notre drame. J'ai appris la patience. J'ai appris le calme. J'ai appris le grave et le dérisoire. J'ai compris que jamais je ne ferai mon deuil de toi, que plus jamais, je ne me sentirai vraiment bien, que mon coeur ne cessera jamais de saigner, que je ne peux rien faire contre ça.
Mon fils, en t'écrivant ces mots, je pense à France, André et tous ceux qui espéraient de mes nouvelles. Alors même si elles ne sont pas vraiment bonnes, je sais qu'ils seront soulagés de me lire. Je les embrasse.
Florent, mon amour d'enfant, tu es le coeur de mon coeur...