Je vais encore me faire engueuler...

Christophe, Tatan, André, Pascal...après la lecture de cet article, vous aurez envie de m'engueuler, me secouer. je sais déja ce que vous allez me dire :

"Valérie, pourquoi ? Ce sont deux misérables, leur vie ne vaut rien, ils n'ont jamais rien donner, ils n'ont sû que voler. Ils n'en valent pas la peine..."

Flo, lui, si. Il vaut tout. Ma détresse, ma colère, ma folie. Mon fils, Florent, mon chien fou, ma moitié, mon moi. Entérré, décomposé !!! La vie, les plaisirs, les sentiments, les émotions, pour lui, c'est déja fini.

Maman, je te hais, je te gerbe, je te maudis. Toi et ta horde de déjantés, je vous crache à la gueule. Demande vite à tes sbires, de ne plus intervenir, il pourrait leur en cuire...( Même révoltée, j'écris en vers, c'est dingue ça !)

Toi, trouve quelque part un zeste de courage. De loin, tu fais la belle, tu insultes, tu baves. Lorsque je sonne à ta porte, tu te caches et appelle les gendarmes...

Florent, Florent, Florent, Florent....

Imprimes, fais souffrir ton neurone, n'oublies jamais. Seules, les montagnes ne se rencontrent pas...J'attends le jour béni, de notre face à face. Tes yeux haineux, ta bouche tordue, ta mousse qui coule...Où que nous soyons, dans la rue, dans une boutique, au cimetière...Quelque soit l'endroit, je ne ferais pas de sentiments...Pas question de dignité, d'intelligence, de raison le jour où nous nous rencontrerons.

C'est à grands coups de savates dans la gueule, que tu laisseras, comme mon enfant, tes dents sur le bitume...

Maman, prends ces mots comme une promesse, je la tiendrais. Chaque jour passé est une victoire, il me rapproche de cette jouissance, que je ne manquerai pas de ressentir, lorsque j'aurai fini de te démolir.

Flo, mon fils, je sais qu'avec toi, tout serait déja réglé. Il y a bien longtemps que tu l'aurais fracassé. Nous avons tous les deux, ce petit grain de folie, cette impulsivité incontrolable, notre excessivité dans nos coups de gueule, dans notre amour. Mais je n'ai plus 20 ans et je dois me contrôler.

Toi, tu le sais, que je ne m'en irais pas sans avoir massacré, celle qui nous a trompé...

Maman, profites, tu es en sursis avec mise à l'épreuve à vie...



16/12/2007
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