Flo, tu le crois ? Mylène est là...

Florent, mon ange, c'est incroyable,

Pourtant, moi, ta maman, je le sais. Je sais à quel point tu étais quelqu'un de particulier. Je connais bien cet énorme supplément d'âme que tu possédais, cette force que tu dégageais. Ton tempérament de feu en contradiction avec ta sensibilité " à fleur de peau " faisait de toi quelqu'un de différent.

Au boulot, toutes les personnes qui t'ont rencontré me disaient : " Votre fils est très attachant..." Tes amis, ceux avec qui tu as grandis, peuvent parler de toi pendant des heures, de Flo, le pitre, celui qui faisait rire et de Flo, en colère, qui fonçait tête baissée. Ils disent : " Flo, sa force, c'est qu'il n'avait peur de rien. "

N'étais-ce pas en fait ta plus grande faiblesse ? Si seulement tu avais eu peur de la mort, serais tu encore là ?

Florent, Mylène t'as retrouvé. Elle t'as offert un bouquet de fleurs dans ton royaume virtuel. Tu le crois ça ?

Mylène, je ne l'ai jamais vu, mais tous les deux, nous en avons parlé souvent. Tu l'avais rencontré, au cours d'une énième séparation d'avec Lucy. C'était en 2004. Tu me disais qu'elle était gentille, qu'avec elle, c'était "cool", elle ne gueulait jamais...Flo, mon poussin, tu voulais sortir Lucy de ton coeur et chaque nouvelle expérience te ramenait à elle. Un jour, dans l'atelier, je te trouvais triste et je me suis approchée de toi. Je t'ai caressé la tête et je t'ai demandé : " Qu'es ce qu'il y a mon fils ? " Tu m'as répondu : " J'ai mal..." et je t'ai dis : " Où ? " Tu as baissé la tête et avec ton poing droit, tu as frappé sur ton coeur deux fois. Doucement, tu m'as confié : " Lucy a rencontré quelqu'un..." Je t'ai fais un bisou et dans l'oreille je t'ai glissé : " Elle reviendra, ne t'inquiètes pas." Pourtant, de ton côté, tu voyais Mylène.

Florent, mon amour, elle ne t'a pas oublié. Elle était là pour tes obsèques, j'ai vu son nom dans ton registre, mais elle ne connaissait pas tes amis, ni ta famille. Elle n'habite pas ici. Comment t'as t'elle retrouvé ? Dans tous les cas, elle lit forcément ton blog.

Je peux donc lui dire : " Merci, Mylène, d'être encore là pour Florent."

Je t'aime mon fils, mon étoile et aujourd'hui, c'est moi qui te dis : " J'ai mal...", je baisse la tête et avec mon poing droit, je frappe sur mon coeur...



06/02/2008
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