Des sables mouvants...

Folcoche, ma mère, ma génitrice,

Que se passe t'il ? De quoi as tu peur ? Hier tu as appellé Christophe, le papa de ma fille pour qu'il te vienne en aide. Sur quelle planète vis tu ? Comment peux tu penser qu'il peut devenir ton allié ? Ils nous aime Clara et moi plus que tout, nous sommes ses deux petites femmes, je suis la maman de sa fille. Pour toi, cela ne veux rien dire, je le sais. Tu ne connais pas l'amour, la fidelité, le lien du sang.

Tu voulais qu'il te renseigne sur le moyen de te procurer le livre que j'ai écris pour Florent. Tu veux le faire interdire, tu veux te protéger. De quoi ?

N'as tu pas une once de dignité en ce week end d'octobre pour me laisser en paix alors qu'il y à deux ans mon fils mourrait ? Tu es ignoble, odieuse. Ta méchanceté me surprends encore.

Pourquoi ne m'appelles tu pas ? Je pourrais te dire de vive voix qu'il ne faut pas toucher à ce livre. Il est à Florent. C'est ma façon de le faire vivre encore. Ne tentes pas de le tuer une seconde fois, je ne te laisserai pas faire. Tu devras me passer sur le corps...

Je suis satisfaite de voir l'état de panique dans lequel tu te trouves. Tu t'es jetée à pieds joints dans des sables mouvants et tu te débats. Grosse erreur !

Je te regarde t'enfoncer doucement. Lorsque je ne verrais plus que tes yeux remplis de terreur, que la mort te rira dans l'oreille alors je tournerai les talons sans la moindre pitié.

Je te laisserai mourir seule...



21/10/2007
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