Ces flocons de bonheur...

Flo, mon amour, il neige,

Je me souviens de la dernière fois où tu as vu ce grand manteau blanc envahir les routes et notre jardin. C'était au mois de décembre 2004, pour les vacances de Noël nous avions fermé l'entreprise, mais tous les deux avons dû y travailler. Une livraison qui ne pouvait pas attendre la rentrée. Tu étais partis environ une heure avant moi, lorsque je suis arrivée, tu étais affairé a filmer la palette de pièces qui devait partir le matin même.

Je te revois comme si tu n'étais jamais partis. Ton vieux tee shirt blanc et ton jean. Toi, le "bleu de travail", tu ne voulais pas. Il n'y a que sur les chaussures de sécurité que j'étais intransigante, et tu ronchonnais encore. Ce que tu as pu m'énerver ! Si seulement tu revenais me mettre en boule...

Ce jour là, je t'ai emmené au restaurant, à cinq minutes de la boite. Tu as mangé une escalope à la crème avec des tagliatelles. Je te regardais, pleine d'amour et de fierté. Je t'ai proposé un dessert et tu as dis " Ouais, ouais..." je t'aime mon fils...

En sortant du resto, surprise, la neige nous tombait dessus si abondamment que nous avons mis plus d'une demi heure pour retourner au boulot. Je voulais que tu reprennes ta voiture et rentrer avec toi à la maison. Toi, tu voulais terminer une série de pièces et tu m'as demandé de partir avant que les routes ne soient plus praticables. Je n'ai pas voulu te laisser. Nous avons travaillé une petite heure et sommes partis ensemble. Sur l'autoroute, les chasse-neige s'activaient, je suis restée derrière toi. Je sais que tu avais horreur de ça, mais il n'était pas question de partir devant, de te laisser...trop peur pour toi, comme toujours...

Mon amour, tu as revu la neige en février 2005. Je rentrais de Lyon et tu m'attendais impatiemment dans la cuisine. Tu as appellé sur mon portable me demandant où j'étais...j'arrivais dans le lotissement. Lorsque je suis rentrée, tu m'as dis : " J'm'inquiétais moi !! " et tu m'as prise dans tes bras.

Flo, mon grand garçon, comment croire que deux mois plus tard, une simple dispute allait à jamais briser notre vie...

Flo, mon petit homme, vivre sans toi, ça fait pas rire...

Je t'aime mon fils à moi...



11/12/2008
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