Aurais je le temps de tout te dire ?...

Florent, mon fils, j'ai mal,

Florent, deux ans que je t'écris, deux ans à te parler sans pouvoir m'arrêter. Parfois je me demande jusqu'où je vais aller. Si je m'arrêtais, je mourrais. Ce week end, j'ai beaucoup pensé à la nuit de ta mort, lorsque les gendarmes sont venus. Certains détails me reviennent mais j'ai encore des trous noirs.

Mais je me souviens, en entendant : " Il est décédé." avoir hurlé aux gendarmes : " Mais c'est quoi ce bordel !!!" Puis j'ai crié ton prénom en pensant : " J'ai plein de trucs à te dire moi merde !!

Je n'ai pas réalisé, je ne pouvais plus articuler...mon Dieu, Florent, si tu savais...

Je t'aime mon Amour, et là où tu es venu te réfugier, tes meurtriers ne pourront pas t'attrapper.

Tu es en sécurité dans mon coeur...



03/12/2007
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 42 autres membres