A chacun son combat.

Folcoche,

Je pense à la déclaration que tu as faîtes aux gendarmes en te proclamant "bonne mère". Je cherche à quels moments tu t'es consacrée à nous...je ne trouve pas. Même nous emmener à l'école t'étais impossible, ton mari surveillait le kilométrage de ta voiture. Tu m'as laissé partir en stop des dizaines de fois, sans jamais t'inquiéter.

Toutefois, je dois reconnaître, que je t'ai vu, une fois, mener un combat pour ma soeur. Elle était majeure et entretenait une relation amoureuse avec un garçon. Tu t'es insurgée contre cet amour, le plus gros défaut de ce jeune homme, à ton sens, étant d'être magrébin. Ton mari la traitait de pute à bics. Tu as eu peur pour ta fille, tu t'es imaginée qu'un jour il l'a pousserait à se voiler puis l'emmènerait certainement dans son pays d'origine. Là, tu t'es battue, tu es allée voir les parents de Kamel, tu as interdis à ta fille de le revoir, bref, tu les as séparés.

Imaginons que les choses se soient passées différement. Que ma soeur, pour t'échapper et vivre sa passion, se soit réfugiée chez moi, que je me sois rangée à ses côtés, t'empêchant de t'occuper d'elle. Imaginons que tes craintes se soient vérifiées et que je t'appelle un jour, pour te dire qu'elle est partie loin d'ici.

Quelle aurait été ta réaction ? Comment m'aurait tu considérée ? Ce problème devait se régler entre elle et toi, personne n'avait à intervenir.

Quand vas tu reconnaitre tes torts ? Tu n'avais pas à te mettre entre mon fils et moi. Alors, encore une fois, je te le dis : TU AS TUE MON ENFANT !!!

Forcément, je te hais...



06/09/2007
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