Une décision qui ne nous appartient pas toujours...

Florent, mon fils, mon amour, je t'aime. Mon bébé, depuis le début de l'année, j'ai entamé une nouvelle vie. Je revois mes amis, j'en rencontre de nouveaux, je prends du plaisir à recommencer à sortir.

Mais, du coup, je dois faire face aux questions, aux suppositions, au silence aussi de certaines personnes. 

On me demande comment je fais, certains sont surpris que je t'écrives encore d'autres me disent que j'ai vraiment le moral.

Mais, je ne prends pas mal toutes ces interrogations que je comprends chez des personnes qui n'ont jamais vécus cette horreur, ce pire du pire, ce pire que tout.

La vérité, c'est que je n'ai pas le moral, mais j'ai un mental d'acier. Aujourd'hui, j'arrive à m'obliger, me forcer. Même si physiquement je suis un peu faible, c'est ma tête qui me fait avncer. Flo, mon amour, ce qu'ils ne savent pas, c'est toutes les larmes que je verse encore, seule dans mon lit et à quel point je souffre chaque jour de ton absence, de ta privation de vie.

Vivre ou mourir, c'est décidément une décision qui ne neous appartient pas. Tu es mort et tu voulais vivre, moi, je suis vivante et je n'aurai pas voulu naître.

Mais, je suis là, vivante et tout celà, je le dois en grande partie à tes frères et ta soeur. Il sont tellement, mais tellement...tout !!!! Plein d'attentions pour moi, des mots et des gestes d'amour à n'en plus finir et après ta mort, ils m'ont tout épargné.  Vincent n'a jamais fait de bêtises malgré son jeune âge au moment du drama. Tony, il est parfait, tel que tu l'as toujours décrit : " Je ne m'inquiètes pas pour mon p'ti frère, il est doué...", c'est ce que tu disais de lui. Et puis Clara, c'est mon soleil, mes yeux, mes mains, mes oreilles. Elle fait attention à tout, elle retient ce que j'oublie, elle m'oblige à me soigner lorsque je suis malade. Un jour, je l'ai emmenée avec moi chez le médecin. Il m'e posé des questions sur mon sommeil, ma manière de me nourrir et d'autres choses. Je n'ai pas eu le temps de répondre, c'est elle qui à fait le rapport. j'étais tant émue de m'aperçevoir à quel point, elle savait tout de moi et puis elle expliquait ça avec un ton sérieux et parfois même grave qui prêtait presque à sourire.

Mes enfants sont magiques et ils ont réussi à me donner envie de continuer avec eux.

Nous parlons toujours de toi, tu as de plus en plus de visiteurs et je suis heureuse que tu ne sois pas mort dans la tête de ceux qui lisent tous mes articles Parfois, je me dis que tu es plus vivants que bien des vivants.

Florent, mon grand garçon, penser à toi, ça fait toujours mal. 9a brule le corps, ça serre la gorge, ça fait pleurer. 

Dans cette vie, il ne me manque que toi....

Mon fils, mon bébé, tu es là avec nous  pour toujours parce qu'ici, tout le monde t'aime et moi davantage encore...



10/03/2011
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