Tu attises le feu...
Ce matin, j'ai reçu un appel de la gendarmerie. Je ne saurais les compter, tant il y en a eu depuis que vous avez tué mon fils.
Folcoche, mercredi je vais devoir expliquer en détails la journée du 05 avril dernier. Il suffit de se reporter à l'article que j'ai écris la nuit suivante pour en connaitre les grandes lignes : "Mon père, cet ASSASSIN". Il est déja très consulté.
Il est vrai que je n'avais pas stipulé avoir eu, ce jour là, un coup de sang. Un coup de massue sur la tête en apercevant dans ton salon, un chevalet sur lequel trônait une toile que tu étais en train de peindre. Un portrait...celui de mon enfant !!! Tu avais déformé son visage, comme gonflé à la cortizone. As tu voulu faire plus vrai que vrai et dessiner son profil tel que tu l'as vu dans son cercueil ? Enflé par les multiples fractures de son crâne et de sa machoire ?
Je l'ai pris et suis partie avec. Devant mon père, sans qu'il ne dise mot, trop préssé qu'il était de me voir partir.
Lorsque tu es rentrée, tu es devenue folle. Tu m'as appellée pour me traiter de voleuse et exiger la restitution de ce tableau. Je t'ai proposé de venir te voir, que tu écoutes les aveux que m'avais fais mon père, et ensuite de te rendre ta toile. Tu as refusé, tu ne voulais rien entendre, tu as même déclaré qu'il avait simplement voulu me faire plaisir !!!! De plus tu m'as informé avoir un "bon avocat". Je t'ai suggéré de te débrouiller avec lui, pour ma part, je gardais le tableau.
Mercredi, je te garantis que je n'oublierai aucun des mots que mon père a prononçé ce jour là. C'est le Parquet qui demande la raison pour laquelle j'ai pris cette toile, crois moi, je vais tout raconter.
"La meilleure défense, c'est l'attaque". Saches qu'il y a toujours des exceptions qui confirment la règle.
Folcoche, tu attises le feu de ma douleur...celui de ma colère aussi...