Pour m'emporter sur le chemin...
Florent, mon bébé,
On me dit : "Accepte la réalité, à jamais il nous a quitté.
Il n'y aura pas de retour,
C'est un départ pour toujours."
Et s'il me plaît de rêver sans fin,
Que nous deux ce n'est pas sans lendemain,
Si pour échapper au desespoir, je suis bien obligée de croire,
Que demain, dans un mois, dans dix ans, c'est forçé, tu vas rentrer.
Aussi longue que sera l'attente,
Je saurais être patiente.
Chaque jour, j'attendrais que tu reviennes,
Glisser doucement ta main dans la mienne,
Pour m'emporter sur le chemin,
Qui a brisé nos destins.
Alors, enfin, tout près de toi,
Comblée, apaisée et reposée,
Je fermerais les yeux, pour la dernière fois...
Maman,