Passe le temps...

Florent, mon amour,

Passe le temps, passe l'avenir, la mémoire est infidèle. Moi je ne veux rien, c'est toi qui compte. Comment dois je repirer puisqu'il fait tout le temps nuit sur toi ? Que se passe t'il pour toi depuis plus de deux ans ? Du rien ? Du vide ? De la nuit ou peut être des choses du ciel, du réconfort ? Si seulement, je savais.

Flo, c'est quoi aller dans mon sens ? Mon sens, c'est toi. Comment pourrais je m'abîmer davantage ? Le mort, c'est toi.

La victime dans ma vie pourrie, c'est toi. Le plus touché par l'obcénité de mes géniteurs, c'est toi.

Il n'y a pas lieu d'être inquiet pour moi, le seul pour qui tout est fini, c'est toi.

Ce que personne ne comprends, c'est le mal que j'ai pour toi. Le mal de te savoir dans un cercueil. Le mal de te savoir dévoré. Le mal de te savoir seul.

Florent, mon fils, moi, je ne compte pas. C'est à toi que tes proches doivent rendre hommage chaque jour. C'est pour cette raison que j'ai écris ton livre et créé ton blog.

Alors, à ceux qui prétendent m'aimer, qui ne pourraient pas vivre sans moi, ceux qui me freinent dans mon combat contre tes meurtriers, je dis : vous n'êtes que des égoistes.

Je ne donnerai plus rien à tous ceux qui ont déja soigneusement rangé mon enfant, dans leur malle à souvenirs...

Je t'aime mon fils...

 



01/03/2008
3 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 42 autres membres