Mourir pour guérir...

Florent, mon bébé, mon enfant. La journée est finie, plus besoin de faire semblant. Plus besoin de parler, d'écouter ni de sourire. Je peux faire la gueule et surtout pleurer.

Vais je supporter longtemps cette absence d'émotions, cette envie de rien ? Est t'il possible de vivre sans rien ressentir ?

Florent, mon amour, je meurs de toi, je n'encaisse pas, tu me manques.

Je ne suis plus que cliniquement vivante.

Née pour souffrir, je devrais mourir pour guérir. Alors nous serons ensemble pour l'éternité.

Je t'aime mon fils.



26/10/2007
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