Mon fils,

Flo, je t'aime mon fiston,

Je pense à toi, la gorge sérrée, une enclume sur la poitrine. Tu me manques, je suis seule sans toi.

Je ne me sens plus d'ici, toujours en décalage. Inintéréssée et inintéréssante, je ne sers plus à rien.

Ce combat que je mène pour toi me tient debout et me dégoute à la fois. Lorsque j'en serais venue à bout, que vais je devenir ?

Mon enfant, mon amour, une fois encore, sois mon sauveur et diriges moi vers la bonne direction. Pour tes frères et Clara, donne moi la force.

Depuis 21 mois maintenent, je n'ai pas céssé  un seul instant de penser à toi et loin de s'apaiser, ma souffrance grandit avec le temps. Je fonctionne à l'envers...

Je suis là pour toi, et tu es là pour moi, nous vivons tous les deux dans mon corps. Reste y le plus longtemps possible, jusqu'au jour où je tiendrais debout toute seule.

Ce jour là, j'accepterai peut être de te laisser partir mon tout petit...



22/07/2007
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