Mon désespoir porte ton nom...

Florent, mon bébé,

Cette semaine mon médecin m'a trouvé en grande souffrance. Je n'ai pas su lui donner d'explication concrète à cette nouvelle rechute alors elle m'a demandé si j'avais fais le deuil de mes parents, de ma mère. Il y a quelque temps que je ne lui en parle plus. Je lui ai avoué qu'au fond ces deux personnes en tant que parents ne m'intéressaient pas, que réellement, eux je m'en foutais. Il subiront toujours les foudres de ma colère, responsables qu'ils sont de ce qu'il t'ait arrivé, mais père et mère, j'ai oublié. Et j'ai laché :

" Si Florent revenait, même avec tout ce qu'ils m'ont fait, tout ce qu'ils nous ont fait, je les ignorerais, même plus je les regarde. Je ne leur dirais pas qu'il est revenu, rien. Je revis, tranquille..."

Elle me regarde et me dit : " Vous me dîtes : Si Florent revenait...", alors je me suis justifiée en lui indiquant que c'était un exemple, que je savais que tu ne reviendrais pas...mais bon...au cas où...

Puis, j'ai baissé les yeux et mes larmes se sont mises à couler. " Je ne peux m'empêcher de penser qu'il va revenir. C'est obligé, je veux le croire. Vivre et mourir sans jamais le revoir...même le plus beau des chemins, je ne peux le suivre sans lui. Papa, Maman je ne connais pas. Ma souffrance et mon désepoir n'ont qu'un seul nom : Florent..."

Elle à fermé les yeux, comme désemparée...



14/02/2008
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