Je ne t'ai toujours pas avoué...

Florent, mon amour, mon petit,

Je ne t'ai toujours pas avoué que je n'ai pas été capable de tenir l'une des promesses que je t'avais faîtes après ta mort. Me battre pour garder notre entreprise, la faire vivre pour toi et poursuivre notre oeuvre.

Je n'ai pas eu la force. En juin 2006, j'ai déposé le bilan et fermé la porte. J'ai laissé là bas, derrière moi, tout ce que nous avons construit ensemble les deux dernières années de ta vie. Jamais je n'oublierai cette aventure vécue côte à côte, près de toi. Mon fils, tu me rendais si fière, si heureuse. Nos coups de gueule, nos éclats de rire resteront pour toujours.

Depuis, j'ai choisis de t'écrire parce que je ne peux pas te parler, de te rêver parce que je ne peux plus te regarder. Fermer les yeux et entendre le son de ta voix, retrouver ton sourire et revoir ta démarche.

Florent, ma douleur m'insupporte. De longues années à crouler sous le poids de cette peine m'attendent et à toi, mon amour, je peux bien le dire : je n'ai pas envie...

Peut t'on mourir d'amour et de chagrin ?



20/11/2007
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