Florent, mon fils, que t'est- t'il arrivé ?

Florent, mon amour, que s'est t'il passé ?

 Je ne t'ai plus écris depuis plusieurs jours, depuis qu'une rumeur circulant du côté de chez mes géniteurs, m'est arrivée aux oreilles. Il fallait que je sache. J'ai donc contacté celle qui pensait, détenir la vérité.

Je l'ai écouté attentivement me parler de "toi". Je ne t'ai pas reconnu. Ce garçon qu'elle m'a décrit, avide d'alcool, de boites de nuit, de filles, ce n'est pas mon fils. Florent, que t'ont t'ils fait ? Mes géniteurs, ces deux ordures, ils t'ont retourné le cerveau. Tu ne te respectais plus, tu ne t'aimais plus.

Pendant plusieurs semaines, l'une de te conquêtes t'as fais connaître la panique intense, la peur de l'avenir, l'effroi en prétendant être enceinte. Quelques jours après ta mort, elle a déclaré avoir perdu le petit " Enzo" en tombant.

Puis, dans les mois qui ont suivi ton décès, un enfant est né. D'une autre fille. La campagne, c'est l'horreur, les gens parlent, sans savoir, pour le plaisir, parce qu'ils s'emmerdent. J'ai entendu : " Ce petit, il a la gueule de Flo...."

Mon amour, sois tranquille, je l'ai vu. Ce petit garçon n'est pas ton fils. Je l'aurai reconnu immédiatement. Il n'est pas de toi, il n'est pas de nous.

Florent, on te manque de respect, on se sert de ton absence pour te salir. J'ai mal, envie de tout casser.

En quelques mois, tes assassins t'ont fait autant de mal, qu'ils m'en ont fait en vingt ans...

Je ne dois plus chercher à savoir et garder en moi, mon fils Florent, le vrai, le pur. Ne plus me retourner et regarder devant.

Mais, Flo, j'ai beau chercher de tous côtés, ouvrir bien grands mes yeux et mon coeur, face à moi, loin devant, tout est noir...

Florent, je t'aime et tu me manques...



03/02/2008
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