Florent, mon Amour,

Mon Ange,

L'heure est grave. Cet après midi, je me suis rendue chez mes parents car tes frères, ta soeur et moi sommes en péril. Personne n'a ouvert, ni répondu au téléphone alors j'ai attendu une petite demi heure et je suis partie. Christophe était avec moi, pour que nous puissions discuter le plus calmement possible. Je souhaitais juste leur demander de me rendre "une goutte d'eau dans l'océan de ce qu'ils m'ont volé". Sur le chemin du retour, j'ai encore tenté de téléphoner, ta grand mère m'a répondu pour me dire qu'elle ne souhaitait pas me recevoir, qu'elle était chez elle et faisait ce que bon lui semblait. Elle m'a dit : " Tu n'es plus ma fille".

Nous avons fais demi tour, et croisé les gendarmes que mes parents avaient une fois de plus appellé. L'un d'eux t'a traité comme si tu méritais ce qui t'étais arrivé, il prétendait te connaître, savoir que tu conduisais n'importe comment, qu'au moment de ta mort, il te cherchait, justement, pour un problème de voiture. De plus au moment de l'accident, tu étais alcoolisé, donc tu es responsable à 99,9 % de ce qui t'es arrivé. Je me suis tellement révoltée que l'un d'eux m'a menacé de "garde à vue". Je lui ai répondu que j'irai en prison sans problème.

Alors, je sais que tu aurais sans doute préféré qu'une solution amiable soit possible, mais ce n'est pas le cas.

Mon fils, mon bébé, toi et moi, nous connaissons la vérité sur ce qu'il t'es arrivé. Nous savons à quel point tu as été manipulé. Mais la responsabilité morale de ces gens n'est pas retenue.

C'est décidé pour moi, je n'ai plus rien à perdre, je dois nous faire justice moi même. Je vais donc commettre l'irréparable, sans état d'âme.

Je t'aime mon enfant et j'éspère que de là haut tu vois tout cela et que bien sur, tu me comprends.



07/09/2007
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