Des mots sur mes maux...

J'ai reçu ces mots tendres de mon ami : Valérie, il te faut voir d'autres soleils, ne pleure pas, y'a moyen...

Florent, mon fils, où es tu ? Tu me manques, j'ai trop besoin de toi. J'ai rencontré une personne pour qui tu as beaucoup compté les quatre derniers mois de ta vie. Une jeune fille, oui, je sais encore une, mais je crois qu'elle est la seule auprès de qui tu parvenais à t'apaiser. A combler un tant soit peu, ton manque de nous, ton manque de Lucy.

Après ta mort, elle aussi t'a écrit. J'ai lu ces mots :

 J'ai ausi parlé à ta maman et je lui ai dis que tu l'aimais et les dernières paroles que tu m'as prononçé dans le fauteuil de Seb : " Je suis passé devant mais j'ai pas osé m'arrêter. Mais j'irai dans la semaine ou le week end prochain." Tu vois, faut jamais repousser à demain ce qu'on peut faire maintenant. Tu m'as fais un bisou dans le cou et tu m'as dis : " A tout à l'heure..."

Quelques heures plus tard, c'est gisant sur la route, qu'elle t'a retrouvé. Mon dieu, Florent, pourquoi ai je laissé mes géniteurs jouer avec nos vies ? Pourquoi leur as tu donné les clefs de notre bonheur ? Ils sont rentrés et sans scrupules ont tout cassé.

Elle a aussi écrit : Grace à toi, j'avais repris espoir et je n'avais pas besoin de ça pour savoir que le bonheur n'est qu'illusion...

Non, petite puce, le bonheur existe. Il suffit de ne pas croiser la route du diable...moi, je n'ai pas pû l'éviter, j'en suis le fruit...

Flo, mon Ange, je t'aime...



29/01/2008
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