Au revoir... A jamais...
Le grand jour est arrivé. Je sais enfin ce que je dois faire de vous. Maintenant que j'ai la certitude que tous les deux savez ce que vous avez fais à Florent, que vous le niez pour ne pas en crever, que par l'intermédiaire de votre communauté vous cherchez un pardon que vous n'obtiendrez jamais, je suis délivrée. Je peux vous laisser seuls, je peux vous ignorer.
On m'a demandé : " Souhaitez vous la mort de vos parents ? " Non, vivre rongés par le remord, vivre dévorés par tous les actes imondes que vous avez commis, vivre, sachant que vous mourrez seuls, me semble bien plus terrible que la mort.
" Alors cessez toute procédure judiciaire. Ne les voyez plus, ne les écoutez plus, n'ayez plus aucun contact quel qu'il soit, ces gens ne peuvent que vous faire mal."
Grace à mon blog, grace à mon livre, je vous ai déja mis un pied dans la tombe. Vous me haïssez parce que je suis en train de vous tuer. Vous êtes les assassins de mon fils et je pourrais devenir le vôtre si, à force d'obstination, je vous obligeais à reconnaitre vos fautes. Vous ne voulez pas mourir, alors vous rejetez la vérité, vous la niez, vous la cachez...mais vous savez...
Ma décision est sans appel. Désormais, toute mon énergie, toute ma force sera offerte à ma famille, à l'écriture, à Florent et toutes les personnes qui nous soutiennent.
Grace à moi, il vit. Grace à ses frères et soeurs, il vivra bien après moi. Je raconterais à mes petits enfants notre histoire, ils liront et connaîtront leur tonton Florent. Ils en feront de même avec leurs rejetons...Flo ne disparaîtra pas de sitôt.
Je suis si soulagée d'avoir trouvé la force de vous chasser de ma vie, de ne plus détruire ce qu'il y a de meilleur en moi. Je ne veux pas être haineuse, mauvaise, aigrie. Je ne veux pas vous ressembler.
Maman, si, dans tes vieux jours, tu contractes l'horreur de la maladie d'Alzheimer tout ce dont tu te souviendras, pour toujours, à jamais, c'est que tu as tué l'enfant de ton enfant.
Papa, je n'ai rien à te dire...